samedi 10 octobre 2009

Autour de la France...

Claire autour du monde… ça avait un sens quand j’arpentais la planète (bon, d’accord, surtout l’Asie du Sud-Est) mais maintenant ?
Plus de long voyage depuis le Panama en janvier dernier, à mon grand regret, et contre ma volonté il faut bien le dire. Mais voilà, départ de Triangle, chômage, tout ça ne permettait plus de voyager comme avant.
Au mois de mars je me suis réinstallée à Aix-en-Provence-la-plus-belle-ville-du-monde…et finalement, ne plus voyager est apparu moins difficile. Retrouver MA Provence, MA ville, passer plus de temps avec ma famille et mes amis aixois, tout ça a adouci les choses. En parallèle les je continuais les recherches d’emploi mais elles ne donnaient pas grand-chose. Alors j’ai commencé à travailler fin mai dans un magasin de vêtements à Aix et j’y suis restée, avec grand plaisir, jusqu’à fin août.
Cette période m’a aussi permis de rendre visite à plusieurs d’entre vous et du coup, c’est plutôt « Claire autour de la France » ces derniers mois : Paris, Lyon, Montpellier, Bordeaux, Arès et le bassin d’Arcachon, Saint Tropez, Annecy. Voici quelques photos de ces jolies destinations et des amis qui m’y ont reçue.

Au mois de juin je suis allée au mariage de mon amie Pascale, connue au Soudan en 2001, qui a eu le bon goût de trouver un mari presque aixois, Nicolas ! Ils nous ont merveilleusement reçus tout près de Saint-Tropez sur la plage des Jumeaux. Une très belle journée, de belles rencontres et la joie de partager ce moment avec eux !
Au mois de juillet, à Bordeaux, j’ai retrouvé des amis du Vietnam, Magali et Mark, et leurs enfants, Lucie et Thomas, qui avaient bien grandi mais sont toujours aussi craquants. Après avoir rapidement vu Bordeaux, et constaté qu’il y avait d’autres belles villes qu’Aix en France, je suis allée rejoindre Alice & Ivan à Arès, sur le bassin d’Arcachon. J’ai pu enfin rencontrer Joséphine, leur fille née au mois de juin, qui ne se contente pas d’être jolie comme tout mais qui en plus est sage comme une image !
En juillet et en août, j’ai eu aussi la chance de passer du temps au Beausset, dans le Var, avec mon amie Domitille et sa famille, et surtout la belle Isis, sa petite fille qui vient de fêter ses 7 mois. Une grand famille que je remercie de m’accueillir toujours aussi généreusement.
Tout cet été a aussi été l’occasion de nombreuses soirées avec ma bande d’aixoises préférées : bravo les filles !

Enfin, j’ai pris récemment un nouveau virage, celui de ma nouvelle « carrière » à l’Institut Bioforce Développement (pour en savoir plus
www.bioforce.asso.fr). Je suis, depuis le 1er septembre, « Coordinatrice du pôle bailleurs de fonds/coordinatrice de la formation Coordinateur de projet de la solidarité internationale ».Bioforce est « l’école de l’engagement humanitaire », créée il y a 26 ans par Charles Mérieux, et implantée (volontairement) dans la cité des Minguettes, à Vénissieux, en banlieue lyonnaise. C’est une institution unique en son genre, même si d’autres formations à l’humanitaire et à l’aide au développement existent en France. Elle est reconnue et réputée, et je suis vraiment ravie (ravie, ravie !) d’en faire partie maintenant. Ici les gens sont sains, mon chef est un chef qui encadre et assume, et mon directeur un directeur qui dirige, le bonheur professionnel ! Bien sûr, rien n’est parfait ni idyllique, mais en tous cas la structure me convient.
Je dois partager mon temps entre la coordination pédagogique d’une formation professionnelle de niveau I (le plus élevé) qui accueille 36 stagiaires par an, l’animation de formations en gestion de projet et relations avec les bailleurs de fonds de la solidarité internationale (330h de cours par an), et un soutien à Bioforce en général pour la recherche de financements.
Comme me le disait un ami « ce n’est pas la moitié d’un job » que j’ai et c’est vrai que l’ampleur de la tâche peut parfois me stresser un peu, mais c’est plutôt du stress positif.
Je rentre tout juste du stage d’immersion de la nouvelle promotion (130 stagiaires en tout), 3 jours intenses dans le Vercors.

Voilà pour les dernières nouvelles. J’espère pouvoir bientôt partir en voyage, loin, loin, pour découvrir de nouveaux lieux. En attendant, je redécouvre Lyon, et plutôt avec plaisir.
Mon appartement sera disponible dès la mi décembre pour vous recevoir, pensez-y !!!

dimanche 15 février 2009

Voyage au Panama - janvier 2009


En janvier j’ai eu la chance de découvrir enfin le Panama !
« Enfin » parce que j’en rêvais depuis mon enfance. En effet, mon père a passé beaucoup de temps là-bas dans les années 70 dans le cadre du programme de protection des minorités de l’UNESCO. Il a notamment travaillé avec les Indiens Kuna pour l’obtention de leur autonomie au sein de l’Etat panaméen. Il a rencontré là-bas plusieurs amis, l’une d’entre eux, Charlotte, est devenue ma marraine et un autre, Pierre, mon parrain. Charlotte vit toujours au Panama, avec son mari et leurs trois filles. Je ne l’avais vu qu’une fois lorsque j’avais deux mois, la rencontre fût très émouvante. Et ce qui est surtout formidable, c’est qu’il y a 30 ans mes parents aient su me choisir un parrain et une marraine avec qui j’aurai plein de choses en commun une fois devenue adulte.

Je suis donc partie avec mon frère Samuel (qui vit maintenant entre le Japon et Hawaï) et ma sœur Anne, accompagnée de son copain, Vetsou (surnommé « Chino » par les enfants que nous avons croisés !).

Nous avons commencé par la découverte de la ville de Panama, à la fois ancienne et moderne, très animée et très sympa. Nous avons toujours été bien accueillis et nous avons beaucoup apprécié la chaleur des panaméens même si quelques soucis logistiques ont pu nous faire fâcher tout rouge (valise perdue…) Nous y avons aussi découvert l’incroyable canal de Panama, qui permet aux bateaux de passer de l’océan Pacifique à l’Atlantique grâce à une vraie merveille d’ingéniérie !









Panama City c’était surtout la rencontre avec la famille Spalding, ma marraine et son mari Rafael, et leurs trois filles Sarah, Ana et Ela ainsi que le petit-fils de Rafael, Leslie et sa sœur Sofia. Sarah nous a fait le plaisir d’accoucher de son premier bébé lorsque nous étions là-bas, et nous avons donc découvert le petit Gustav, ici en photo dans les bras de sa tante Ana et dans ceux de sa grand-mère.


Nous sommes ensuite partis pour la Comarca de Kuna Yala, la province autonome des indiens Kuna. Ce fût à la fois merveilleux et étrange : merveilleux de découvrir ces lieux tant imaginés, et déjà un peu connus à travers les photos et la collection de mon père, merveilleux parce que splendide mer Caraïbe, ses plages blanches et leurs cocotiers… Etrange parce que la relation entre les indiens et les touristes n’est que marchande, commerciale et que nous n’avons pu rester que trois jours, bien trop court pour pouvoir échanger d’avantage. Cependant nous avons logé dans l’hôtel d’un ami de mon père d’il y a 30 ans, et nous avons quand même pu échanger d’avantage avec Luis Burgos et sa famille, ici en photo.

Les femmes Kuna fabriquent de splendide « molas » (sorte de sculpture sur tissus, plastrons composant les blouses qu’elles portent) et d’autres bien moins joli, beaucoup plus simples, pour les touristes.
Nous avons bien profité de la mer et nagé avec masque, tuba et palmes pour voir tous les beaux poissons, c’était vraiment chouette !
Nous nous sommes aussi faits deux amis New Yorkais, Dave et Debby avec qui nous avons vraiment rigolé, notamment autour d’une partie de pétanque où les boules étaient des noix de coco !
Après Kuna Yala, nous avons radicalement changé de cadre et sommes partis pour les montagnes de la province de Chiriqui, la plus à l’ouest du pays, à la frontière avec le Costa Rica. Le Panama entre océans Pacifique et Atlantique (mer Caraïbe) et ses montagnes au centre a, je trouve, une formidable diversité de paysages ! Et là quel dépaysement. Charlotte et Rafael nous avaient prêté leur maison située à 2 000 m d’altitude, sur les pentes du Volcan Baru, dans une région réputée pour sa faune : on y trouve des espèces rares d’oiseaux, et notamment le très fameux quetzal, que nous avons pu admirer depuis le jardin.
Il faisait trop froid la nuit à mon goût mais l’air de la montagne était très agréable. Là-bas nous avons aussi rencontré d’autres amis de mes parents, la famille Hartmann. Ratibor et Dinorah et leurs cinq enfants (et leurs femmes/époux et propres enfants) ont une splendide plantation de café, un peu plus en altitude, près d’une petite ville appelée Santa Clara. Ils nous ont accueilli si chaleureusement (repas délicieux, visite de la ferme, tours de quad) que ça a été dur de les quitter le soir !


Après Chiriqui nous sommes retournés du côté de la Caraïbe sur l’archipel de Bocas del Toro. Une ambiance toute caribéenne : surfeurs, plage, mer, bars et restaurants au bord de l’eau, fonds marins splendide, dauphins, étoiles de mer… Tout était super, sauf le temps qui n’a pas été au rendez-vous, le soleil nous a un peu manqué ! Et le seul mauvais côté du voyage a été que je me suis faite dévorée (vraiment dévorée, plus d’une centaine de piqûres !) par les moustiques et ces saletés de puces de sable

Nous avons fini le voyage en passant un dernier week-end à Panama City, pour revoir ma marraine et sa famille et profiter de la soirée de clôture du festival de jazz en compagnie de Dave qui est originaire de Panama.

Voilà, il faut dire que j’aurais vraiment aimé y passer plus de temps. Il y a tellement de choses à voir et deux semaines c’était tellement court ! Ca m’a aussi vraiment donné envie d’apprendre l’espagnol, après avoir baragouiné du franco-italo-anglo-espagnol pendant tout ce temps !
Je vous conseille vivement d’aller découvrir ce beau pays qu’est le Panama, ça vaut vraiment le coup !