dimanche 14 novembre 2010

Aix-en-Provence-la-plus-belle-ville-du-monde

Je le dis à tout le monde et tout le temps, oui, Aix-en-Provence est LA plus belle ville du monde!!!! OK, celle que j'aime le plus en tous cas... La preuve en images (et ce ne sont que des photos d'amateurs prises avec un Iphone, alors imaginez si c'était mis en valeur par un photographe pro!)

Vue sur les toits et la montagne Sainte Victoire...


Hôtel de ville


Le beffroi de dos et de face


Mon adresse de vacances...


Lieu de ma jeunesse...

Cours Mirabeau ou l'élégance faite avenue...


quelques petits plaisirs aixois...



la rue Esquicho Coude qui porte bien son nom




Les meilleures salades servies par trois magnifiques sourires!



ou mon entrée dans le monde de la mode... avec les meilleurs patrons du monde...

tout près du futur chez moi de mes rêves...

rue de la Verrerie, l'autre lieu de ma jeunesse... et de tous les fêtards!



Bleu de Provence: ciel, mer, piscine...

Eté 2010 entre mer et soleil, la Provence de mon coeur est toujours la plus belle: Marseille, St Cyr les Lecques, Sausset les Pins, Ventabren... et tout ça dans les Bouches-du-Rhône, oui, oui!








mardi 17 août 2010

Wales, may 2010

Au mois de mai, j'ai eu la chance de pouvoir aller passer une semaine au Pays de Galles, 5 ans que je n'y avais pas été, presque 2 ans que je n'avais pas vu Menna et sa famille. Menna et Carwyn, et leurs deux enfants, Garan et Owain, m'ont accueillie dans leur belle maison, toute juste finie de construire. C'est dans la péninsule appellée "The Gower", tout près de Swansea, au bord de la mer, et le coin est splendide! Oui c'est bien au Royaume-Uni qu'il fait ce soleil magnifique en mai et je vous jure, c'est réalisé sans aucun trucage!









dimanche 16 mai 2010

Bye, bye Burkina

Dernières heures en Afrique, je profite un peu de la fraîcheur de la clim à l'hôtel, et du confort, avant de passer encore 7h dans ces satanés sièges de classe économique...

Presque neufs jours au Burkina Faso, 2 jours à Ouagadougo, la capitale et le reste à Bobo Dioulasso donc. Le Burkina, c'est le pays où j'étais tombée amoureuse de l'Afrique, en escale avec Air France, en 1999. Onze ans après, j’en repars avec ce même sentiment d’affection, surtout à l’égard de sa population si chaleureuse et si douce. Hormis quelques rares casse-pieds qui tentent de « draguer la blanche » dans les rues de Ouga (et encore, ça branche moins qu’à Marseille), tout le monde a été parfaitement gentil et aimable. Carrément adorable même en ce qui concerne mon collègue burkinabé de Bioforce et la belle-famille de mon parrain, tous ceux là m’ont chouchoutée. Sans parler du personnel de l’hôtel qui était aux petits soins ! L’un deux m’a même offert des mangues, j’en ai mangé toute la semaine, elles étaient délicieuses !


A Bobo, j’ai vécu un évènement exceptionnel mais pas très drôle : la tempête du siècle. C’est le tout début de la saison des pluies et les orages commencent mais là, il y a eu des vents d’une force exceptionnelle. Le bruit m’a réveillée au milieu de la nuit, et le spectacle dehors était impressionnant ! J’avais la chance d’être dans le bâtiment solide de l’hôtel, mais d’autres ont eu moins de chance : les toits de tôle de leur maison se sont envolés. Heureusement, personne n’a été blessé ! Par contre, des arbres centenaires ont été déracinés, en pleine ville. Et là, c’est devenu assez chaotique. Dans la perspective d’élections prochaines, les autorités de la ville ont décidé de refaire l’assainissement de certains quartiers, si bien que de nombreuses routes sont éventrées par les tranchées, creusées à bras d’homme. Du coup, dans une ville où il n’y a que peu de circulation, on a vu des embouteillages, entre rues fermées et arbres tombés.


J’ai quand même pu faire une après-midi une petite visite de la ville, guidée par mon collègue. Cette visite et la rencontre avec sa famille et ses amis m’ont fait du bien, parce que jusque là, tout ce que je voyais, c’était la très grande pauvreté du pays. J’ai trouvé que c’était très dur, plus qu’au Soudan, et d’ailleurs, le Burkina est tout en bas de la liste des pays les moins avancés de l’ONU, avant-dernier en 2009. Il parait qu’en brousse, c’est encore pire, les gens n’ont accès ni à l’électricité, ni à l’eau, ni aux soins de santé, ni à l’éducation.


La visite dans la ville n’a pas effacé l’image de pauvreté, mais elle m’a permis de rencontrer plus les gens, et de ressentir tout le positif qu’ils sont capables de transmettre. Et je me suis rappelée pourquoi j’aimais autant l’Afrique, parce que, même si c’est cliché de le dire, vraiment les gens sont chaleureux !

Chaleureux, dans un pays de chaleur ! Ouh, il faisait chaud ! Et c’est encore pire à Ouaga, qui est plus aride, qu’à Bobo. Bon, j’avais la chance d’avoir la clim au bureau et à l’hôtel, et puis de toutes façons, j’aime la chaleur, ça me rappelle le Soudan. Et un matin, j’ai même eu le temps de profiter un peu de la piscine de l’hôtel. Elle était très grande, un peu délabrée, mais rafraîchissante quand même. Il n’y avait presque que moi, mes deux co-ploufeurs ayant environ 5 et 3 ans, et restant du côté du petit bassin. Ils n’étaient pas du tout timide, pas impressionnés par cette blanche qu’il n’avait jamais vu, et très contents que je me propose de les faire nager. Quand j’ai demandé à la petite fille son prénom, elle m’a répondu, textuellement : « comment tu t’appelles Amatou ! », c’était trop mignon.


Sinon, j’ai travaillé quand même, hein ! Nous avons vu 25 candidats en entretien, certains d’entre eux, les meilleurs, viendront en formation à Lyon à la rentrée prochaine. J’ai aussi tenu une réunion avec différentes ONG nationales sur ce que fait Bioforce et les possibilités de formation pour leur personnel. Les gens étaient intéressés, c’était motivant pour moi. C’était sympa aussi de rencontrer mes deux collègues, un français et un burkinabé, plutôt que d’entendre seulement parler d’eux à distance.



Hier et aujourd’hui, de retour à Ouaga après les 5h de bus, j’ai été à nouveau accueillie par la belle-famille de mon parrain. Au final, j’aurais rencontré les 8 frères et sœurs de sa femme, et certains de leurs enfants. Aurélia, 6 ans, ici en photo, ne m’a pas lâché d’une semelle, à mon grand plaisir comme vous pouvez l’imaginer. Je pense qu’elle est à peu près aussi bavarde que moi !

Enfin, voilà, j’ai été très raisonnable, je n’ai acheté aucun souvenir, à part de petits trucs à une association de femmes qui recyclent les sacs plastiques pour les tisser. Pas de nouvel éléphant pour ma collection, parce que j’en ai déjà d’ici. Par contre, je repars avec presque 10 kilos de mangues dans ma valise !!! Mmm…promis, j’en apporterai au bureau !

Photos Bobo Dioulassio, Burkina Faso

Rue de Bobo, Centre Muraz
Sortie d'école, à midi





Rue de la vieille ville de Bobo


Mosquée de Bobo, construite au XIX° siècle

Sur le toit de la mosquée


Marigot dans la ville